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Mon travail est le reflet de ma philosophie, ma passion et mon engagement personnel. Cet  engagement sociétal pour la paix, la justice sociale, le respect de l’autre et de la nature puise son énergie dans la recherche d’une paix intérieure. La spiritualité, la magie, le mystère, la beauté, la poésie et l’émerveillement sont pour moi des ingrédients indispensables sur le chemin d’une coexistence paisible et durable des êtres sur terre. Ils  sont en même temps des outils puissants pour donner du rayonnement à mes messages et témoignages.

La paix n’est pas seulement l’absence des conflits militaires, elle ne se décide pas avec des armes mais commence au niveau individuel au quotidien avec le respect de l’autre et de la planète entière.  Il faudrait mettre le mot PAIX au pluriel. 

 

Les thèmes de ma peinture se conjuguent autour de ces idées. Après mes premières années de peintures consacrées aux sujets de la nature et au passage du temps, l’éphémère, l’éternelle, le cosmique, tout bascule avec les attaques du 11 Septembre 2011 et sa suite. Mes toiles montre la guerre, les clivages culturels, la remise en question de la condition de la femme, les discriminations de l’autre culture, l’autre croyance. Elles font appel au respect, aux droits fondamentaux, à l’entente entre les peuples et au respect de la nature dont nous faisons partie et de laquelle dépend notre survie.

Je conçois ma peinture comme un acte de résilience, un engagement pour un monde plus juste et un développement durable.
 

Le peintre Christian Zeimert, mon maître de presque deux décennies, a résumé l'essence de mon travail dans le texte suivant:

 

"Iris Alter est une artiste allemande, qui a vécu aux États-Unis et s’exprime depuis une trentaine d’année en France. Iris Alter est une citoyenne du monde. Elle est partagée entre le désir de faire une peinture politique et esthétique. Voici des oeuvres uniques en leur genre, des peintures objets, ou des objets peints et des collages en couleurs ou en camaïeu, faites par une artiste, qui défend bec et ongle la condition féminine.

 

Il faut regarder ce grand portrait intitulé « La Joconde de Bagdad », une femme voilée,

ou « La majorité Minoritaire », un défilé de toiles à sac de pommes de terre comme mannequins, qui pourrait rivaliser avec un défilé de Jean-Paul Gaultier. On comprend, que des censeurs machos soient gênés aux entournures pour exposer ce travail puissant. Pourquoi refuser de montrer ce monument contre la guerre qu’est la toile titrée « Underground Zero Bagdad », une palette de couleurs grises, symboles du béton éclaté par quelques obus assassins, avec ces fers à béton, qui partent dans toutes les directions, telles les lances chez Paolo Uccello. Plastiquement c’est très beau et, en même temps, on retient son souffle.

 

Dans un autre registre, Iris Alter montre qu’elle a de l’humour et sait jouer avec les mots quand elle assemble quelques morceaux de ferraille grillage et fil de fer pour fabriquer un « Petit Sac Channel ou comment consoler un coeur brisé ». Et que dire de « La mariée scie heureuse » une femme de tarlatane, robe de mariée s’envolant hors du cadre, une scie menaçant son coeur. La tarlatane, la soie blanche et la gaze habillent des anges et combien d’autres femmes.

 

Bucolique, Iris Alter le devient quand elle fait des paysages. On traverse des champs peints à l’huile, une mare, mais les poteaux qui forment une clôture sont des vrais poteaux et le fil de fer est authentique. C’est ludique, Iris fait parfois des fleurs gigantesques, des coquelicots qu’elle dit, mais qui ressemblent à des pavots. C’est sa manière à elle de se droguer. Ne nous trompons pas, certains paysages sont remplis de noirceurs et pourraient servir à illustrer les contes cruels et légendes des frères Grimm, compatriote d’Iris Alter. A propos de cruauté, curieusement, à la fin de la guerre en 1945, les troupes d’occupation américaines interdirent les contes de Grimm, sous prétexte, que leur violence des contes serait à l’origine de la montée du nazisme, et que Richard Wagner aurait puisé dans les légendes des frères Grimm pour construire sa tétralogie.

 

Je dirais pour conclure - ce par quoi j’aurai dû commencer - qu’ Iris Alter développe une tripple vision artistique :

Mythique pour expliquer le monde,

Politique pour organiser la société,

Métaphysique pour révéler l’individu.

Paris, Automne 2015

Christian Zeimert "

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